Les mobilisations pour la justice climatique et sociale (grèves scolaires et marches pour le climat) s’amplifient et s’inscrivent dans la durée. Pour la FSU, la lutte contre le réchauffement climatique n’est pas un supplément d’âme ! Les effets du réchauffement climatique se font déjà sentir (canicules, sécheresses, fonte des glaces, extinctions de masse) et affectent l’humanité (raréfaction des ressources en eaux, migrations climatiques). Cette évolution est appelée à s’aggraver. Les rapports scientifiques du GIEC se succèdent et alertent les gouvernement sur une augmentation des températures supérieures à 1.5 degrés d’ici la fin dus siècle. Sans sombrer dans le catastrophisme, il s’agit d’être conscient des enjeux et d’imposer aux gouvernements (dont les politiques de « transition écologique » relève du greenwashing) un changement de paradigme économique et social. La course effrénée au profit mène à l’épuisement des ressources, à une augmentation de la production de gaz à effet de serre et à une précarité croissante. Pour la FSU, la justice climatique est indissociable de la justice sociale et fiscale. Il faut réorienter les investissement vers la transition écologique, les services publics et faire peser la fiscalité écologique sur les pollueurs (qui bénéficient aujourd’hui d’exonérations fiscales) tout en finançant des mesures d’accompagnement pour les classes populaires et moyennes. Cela nécessité évidemment un autre partage des richesses et du travail afin que l’on puisse vivre décemment (salaires et pensions) dans un monde soutenable.