Le ministère de l’Education nationale fait le choix délibéré de mépriser les syndicats et, en définitive, les personnels. Trop c’est trop ! La FSU a claqué la porte du groupe de travail portant sur le bilan de la mise en œuvre des lignes directrices de gestion (LDG) mobilité le jeudi 20 octobre 2022.
Les documents préparatoires pour ce groupe de travail ont été envoyés aux organisations syndicales la veille au soir, pour un GT prévu le lendemain à 9h30. Ainsi, les représentant-es des organisations syndicales disposaient de moins de 15 heures, nuit comprise, pour consulter et analyser les quelques 70 pages et préparer leurs interventions.
La répétition de ce type de situations depuis la mise en place de la loi de transformation de la fonction publique est inacceptable. La FSU a décidé, face à ce mépris affiché du travail des organisations syndicales et devant l’impossibilité de défendre les personnels qu’elle représente, de quitter la réunion après une courte intervention.
La volonté délibérée d’écarter l’ensemble des organisations syndicales de toute discussion va plus loin que ce que préconise la loi TFP.
A un mois des élections professionnelles, c’est un très mauvais signe de la part de l’administration qui a la responsabilité de la réussite de celles-ci.