A travers le programme « Action Publique 2022 », le gouvernement use et abuse du vocable de la modernisation pour justifier l’accélération d’une gestion néo‐managériale des services publics, des suppressions de postes et une réduction du périmètre du service public au détriment des solidarités collectives. Où est la modernité quand le coup de rabot tient lieu de politique, quand l’obsession comptable et le dogme selon lequel le privé ferait mieux que le public sont la boussole des politiques menées ?

Ce moment de débat ouvert par le gouvernement doit être l’occasion pour les personnels de démontrer et d’expliquer qu’ils sont, eux, les véritables modernes, eux qui, au quotidien, assument les missions d’intérêt général, sont les experts de leurs métiers et savent les moyens qu’il faudrait mettre en œuvre pour répondre aux besoins des usagers.

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