Surfant sur la crise sociale et le succès des thèses identitaires, le FN s’est hissé au second tour de l’élection présidentielle. Pour la FSU, loin de constituer une alternative au libéralisme, le FN représente le pire ennemi des salariés.

Barrer la route au FN, danger immédiat

Le FN se veut le défenseur des « petits » contre les « gros ». Il se présente comme le champion de la défense du code du travail, des retraites et du service public. Les propositions du FN relèvent de la démagogie. Elles sont changeantes et parfois contradictoires, comme sur les retraites. Derrière les discours, derrière la tentative de monter les uns contre les autres (« salariés français » et « salariés étrangers »), le programme du Front National n’en reste pas moins, en réalité, un programme xénophobe, anti-social et qui menace les libertés démocratiques.

Combattre les reculs sociaux qui font le terreau de l’extrême-droite

Le désarroi de beaucoup de nos concitoyens est le fruit de plus d’une dizaine d’années de crise économique, de dégradation du marché du travail et de désengagement de l’Etat. La FSU appelle donc à faire barrage au FN immédiatement dans les urnes sans exonérer de leurs responsabilités les gouvernements précédents, en se préparant à mobiliser avec d’autres pour empêcher les attaques contre notre modèle social contenues dans le programme d’E. Macron (simplification du code du travail par ordonnance, suppression de 120.000 postes de fonctionnaires, nouvelle contre-réforme des retraites). En ce qui concerne le Front National, plus que de grandes divergences, la FSU s’oppose totalement à ce qui constitue une grave menace pour la démocratie.

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