Les politiques d’austérité, en France comme en Europe, dégradent les conditions de vie de la grande majorité des jeunes, retraité-e-s et salarié-e-s, tandis qu’elles font le bonheur des plus riches dont les profits explosent. Cette politique a été sanctionnée par les électeurs lors des dernières élections municipales. Pourtant le gouvernement persiste dans son orientation. En témoignent les annonces du premier ministre dans le cadre du pacte de responsabilité. Les 50 milliards d’économies se feront aux détriments de l’emploi, de la protection sociale, des services publics et de leurs agents (avec le gel du point d’indice et des pensions). Quant au patronat il se voit offrir un nouveau cadeau avec la surpression des cotisations familiales (et ce sans la moindre contrepartie). En résumé, c’est toujours plus d’inégalités et moins de solidarité.

Pourtant, l’austérité n’est pas une fatalité. D’autres choix sont possibles. Ceux d’une relance de l’emploi par un plan socialement utile d’investissements, de création d’emplois de qualité, de relance du pouvoir d’achat et de développement des services publics. D’un développement de la sécurité sociale basée sur le financement par la cotisation sociale.

Pour faire barrage à l’austérité et porter ces alternatives économiques et sociales, la FSU appelle l’ensemble des salarié-e-s et des retraité-e-s de la fonction publique à participer massivement aux manifestations du 1 er mai.

Manifestation place de la Bourse à Strasbourg

Jeudi 1 er mai à 10 heures