La FSU a pris connaissance de l’annonce de la reconnaissance par la France de l’État de Palestine en septembre. Cette mesure diplomatique, exigée de longue date par les organisations mobilisées pour la paix, est une étape dans la construction d’une paix juste et durable respectant le droit à l’autodétermination de chaque peuple dans le cadre de son Etat et des frontières reconnues par l’ONU en 1967.

Mais ce droit à l’autodétermination des Palestinien.nes est plus que jamais menacé par le génocide en cours à Gaza et par la politique coloniale menée par le gouvernement de Netanyahu, qui ne cache pas l’avancement de ses projets d’expulsion de la population palestinienne de Gaza.

Les bombardements quotidiens ainsi que le blocus de l’aide humanitaire ont conduit à une situation humaine dramatique : la famine et la malnutrition sont utilisées comme des armes de guerre et déciment la population de Gaza. Il ne peut y avoir de simple « pause tactique » quand on parle de la survie d’un peuple.

La FSU rappelle son exigence d’un cessez-le-feu immédiat, d’une libération des prisonnier.es et des otages, préalables indispensables à une paix juste. Elle appelle également à l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide alimentaire à Gaza et à la fin de la colonisation et de l’apartheid en Cisjordanie comme exigé par la Cour Internationale de Justice.

La pression sur l’État d’Israël doit être accrue.

La FSU exige le respect et la mise en œuvre par la France des décisions de la Cour Pénale Internationale, l’engagement pour la suspension de l’accord d’association UE-Israël, le boycott des institutions en lien avec le complexe militaro-industriel israélien et un embargo total sur les ventes d’armes et de composants militaires.

Pour une paix juste et durable, le droit international doit être appliqué et préservé, tout comme l’ensemble des droits des Palestinien.nes.

Fidèle à ses engagements, la FSU poursuivra la mobilisation en ce sens.