La FSU et le syndicalisme ont une responsabilité particulière, majeure dans ce moment politique proche d’un point de bascule : elle n’acceptera jamais la banalisation de la xénophobie et du racisme quotidiens. Elle continuera à défendre les droits sociaux et démocratiques que veulent réduire l’extrême droite.
La capacité de s’unir de la gauche est un élément clé du scrutin des législatives. La FSU y a contribué avec la CGT, la CFDT, l’UNSA, Solidaires. Nous représentons tous des sensibilités différentes mais nous nous retrouvons dans la volonté de lutter contre l’extrême droite.
Cependant, la FSU ne déroge pas à ses grands principes, et en particulier l’indépendance vis-à-vis des partis politiques. C’est en toute indépendance que nous disons que la dynamique du Nouveau Front Populaire est source d’espoir.
Après les élections, quels que soient les résultats, la FSU saura se mobiliser pour imposer les mesures sociales nécessaires et en rupture avec les politiques libérales qui ont fait le lit de l’extrême droite.