Lundi 25 mars 2019 s’est tenu, au rectorat, un groupe de travail traitant de l’avenir de la voie professionnelle et de la mise en place de la réforme dans notre académie. Cet article rend compte de la question de l’orientation après la classe de 2nde professionnelle. D’autres points ont été abordés. Prenez-en connaissance.
A partir de la rentrée 2019-2020, la classe de 2nde professionnelle va s’organiser autour de « famille de métiers » regroupant 3 sections professionnelles. pour la prochaine rentrée 3×3 familles de métiers seront proposées (à noter qu’à la rentrée 2019-2020, seul le lycée Oberlin disposera des 3 familles de métiers créées par le ministère).
A terme, il devrait y avoir une trentaine de familles de métiers et plus de 550 diplômes différents.
A l’issue de la classe de 2nde professionnelle va donc se poser la question de l’orientation des élèves dans une section particulière de la famille de métiers.
Les services du rectorat reconnaissent que la gestion des flux se fera en fonction des places disponibles dans les sections. De fait, les élèves n’auront pas forcément accès au bac professionnel souhaité.
Pour essayer de pallier à cela, les inspecteurs vont essayer de mettre en place des activités permettant aux lycéens de classe de 2nde de découvrir les sections d’une même famille de métier (visite d’entreprises, TP externalisés, intervention de professionnels dans les établissements). L’objectif est de permettre aux lycéens de voir que dans la même famille de métier, les sections proposées ont souvent un cœur de métier très proche. ; les inspecteurs considèrent que plus que les compétences nécessaires à l’exercice du métier, c’est le milieu d’exercice qui diffère.
A noter que pour permettre une réorientation professionnelle, les lycéens vont pouvoir conserver à vie le bénéfice des notes obtenues au bac (5 ans actuellement). Cela devrait leur permettre de compléter leur formation initiale en ne passant qu’1 ou 2 modules complémentaires pour obtenir un nouveau bac.
Le SNUEP-FSU exige que l’arrêt de cette logique comptable qui conduit le ministère à réduire drastiquement les heures d’enseignement dans les lycées professionnelles, les postes d’enseignants (-5 000 d’ici 2022), les places d’accueils pour les élèves qui seront orientés « là où il y a de la place »!