Nos organisations syndicales ont eu connaissance de deux faits de violences physiques à motivation politique ces dernières semaines :
-
dans la nuit du 28 au 29 janvier : 3 personnes dont 2 étudiant.e.s qui collaient des affiches appelant à la libération des otages français du Hamas et dénonçant l’antisémitisme ont été molesté.e.s par plusieurs individus. Ces faits se sont produits près de la faculté de Droit.
-
le 5 février vers midi : deux camarades de Solidaires Etudiant.e.s Strasbourg ont été frappé.e.s à la tête par des militants de l’UNI devant le Restaurant Universitaire Paul Appell.
Dans les deux cas, des plaintes ont été déposées.
Nos organisations condamnent fermement ces actes de violence et tiennent à apporter leur soutien aux victimes. Dans le cas de la seconde agression qui a été accompagnée d’insultes sexistes, nous nous inquiétons du silence de l’université de Strasbourg et du CROUS envers les agissements violents de militants de l’UNI qui semblent vouloir renouer avec les pratiques de cette organisation lorsqu’elle a été créée par des membres du Service d’Action Civique (SAC) en 1969.
Nos organisations alertent la communauté universitaire sur la multiplication inacceptable des violences physiques et verbales sur le campus et plus généralement sur la création d’un climat marqué par l’antisémitisme, les discriminations envers les musulmans, le racisme, le confusionnisme idéologique, l’instrumentalisation politique et la haine de l’autre. L’université doit rester un lieu de débat, de tolérance et de transmission des valeurs humanistes.
La violence n’y a pas sa place !
La violence n’y a pas sa place !
Signatures : Sud Education Alsace, SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, FO ESR, SES-CGT, SNTRS-CGT, SNPTES-UNSA, UNSA ITRF-BiO