La ministre a ouvert le CSA ministériel de préparation de rentrée en confirmant l’annulation des 4000 suppressions d’emplois d’enseignants et la création de 2000 emplois d’AESH. Dans une École qui s’effondre, une telle mesure aurait porté un coup fatal aux ambitions émancipatrices du service public d’Education.
C’est donc une bonne nouvelle, à mettre l’actif de nos mobilisations (notamment celle du 5 décembre) et de nos expressions pour pointer le caractère inacceptable de l’annonce initiale des suppressions d’emplois. Mais la FSU ne peut se satisfaire d’une forme de statu quo.
Les besoins sont immenses : dans le premier degré, la France restera encore très loin de la moyenne par classe des pays de l’Union européenne. Dans le second degré, pour retrouver le taux d’encadrement de 2017, il faudrait créer 10617 emplois. Il y a urgence à donner les moyens à l’Ecole publique!