Une fois encore, la Cour des Comptes publie plusieurs rapports concernant les Psychologues de l’Éducation nationale :
- L’un avec la volonté de les assujettir aux médecins en oubliant les missions de contribution à la réussite scolaire et d’aide à l’élaboration des projets d’avenir. Cette vision médicalisée de la psychologie ne correspond pas ni aux besoins des élèves et de leur famille, ni à nos missions.
- L’autre avec une interprétation tendancieuse de l’arrêté du 9 mai 2017 portant sur le temps de travail des Psy EN. Il feint d’ignorer l’article 3 du décret statutaire qui développe les missions associées, réalisées hors du temps de présence dans les locaux.
À partir de ces 2 constats, la Cour des Comptes préconise, plutôt que de créer des postes de Psy EN, de revenir sur leur temps de travail. Le lien avec le projet de loi « décentralisation, différenciation et déconcentration » du 6 janvier 2020 qui prévoit de décentraliser les services de santé scolaire aux départements, ne nous échappe pas. Les réels objectifs de ces rapports sont clairs : décentraliser les 20 000 postes de médecins, infirmières, ASS, psychologues de l’Education Nationale en détruisant les 3 services existants au sein de l’Education Nationale. Les Psy EN, avec la FSU, s’opposeront à toute nouvelle tentative de fermeture des CIO, destruction de RASED et décentralisation et en laisseront pas leurs conditions de travail se dégrader encore !
Le communiqué de presse du groupe des 9 sur ce sujet :
Le communiqué de presse de la FSU sur cette question :