Dans un contexte d’envolée des prix de près de 6 %, à commencer par ceux de l’alimentation et des énergies, le gouvernement a dû consentir à augmenter la valeur du point d’indice de 3,5 % au 1er juillet dernier. Sauf que 3,5 % est bien loin du taux d’inflation !
La communication gouvernementale a cru bon d’ajouter que cette mesure de dégel de la valeur du point d’indice
s’additionnait « aux augmentations individuelles moyennes de 1,5% par an », détournant ainsi le sens du déroulement de carrière en simple mesure de maintien du pouvoir d’achat. Qu’en est-il des personnels qui n’ont pas changé d’échelon et n’ont donc pas eu de progression salariale depuis plusieurs années?
Bref, pour la FSU le compte n’y est pas ! Mais alors pas du tout !
La situation est exceptionnelle, il faut des revendications à la hauteur !
Pour redonner du sens aux carrières, pour avancer enfin vers l’égalité salariale entre les femmes et les hommes : il faut sans délai de nouvelles mesures indiciaires générales qui raccrochent vraiment les rémunérations à l’augmentation des prix et qui engagent une nouvelle étape de reconstruction des grilles pour revaloriser les carrières de tous et toutes !