Le projet de réforme de la formation initiale voulue par le président de la République – que le gouvernement entend faire passer par la force à 4 mois de la prochaine rentrée universitaire et scolaire – va conduire à une forme de déqualification et de modification de nos métiers d’enseignants.

Dans la même veine du choc des savoirs et autres mesures, ce projet attaque la liberté pédagogique.

Il entend faire des lauréats du concours en M1 des « stagiaires alternants » et non des
fonctionnaires stagiaires, gratifiés d’une indemnité de 900 euros nets mensuels ! Mais dans quel monde
les lauréat·es d’un concours de la fonction publique ne sont pas fonctionnaire stagiaire ?

La FSU dénonce le mépris et la désinvolture avec laquelle le gouvernement avance sur une réforme qui engage profondément l’avenir de notre service public. Cette réforme ne peut se mettre en place. La FSU et ses syndicats exigent un autre projet de réforme sur la base d’un dialogue social sincère et sérieux.

Ci-dessous le communiqué de presse des syndicats de la FSU sur la réforme de la formation initiale des enseignants :