L’Université française est confrontée à de grandes difficultés budgétaires : financement des Surcoûts liés à l’inflation et à la hausse du prix de l’énergie (à Strasbourg, le président de l’Université y a répondu en décidant 2 semaines de fermeture supplémentaires cet hiver) ; financement du glissement vieillesse technicité (GVT) et de l’augmentation du point d’indice non inscrits dans le projet de loi de finances.
Dans le même temps, le gouvernement poursuit son projet de déstructuration de l’enseignement supérieur et la recherche, notamment en multipliant les Grands Etablissements qui transforment en profondeur le fonctionnement de l’université, avançant vers la liquidation de l’université publique.
La création de chaires de professeur junior (CPJ) – emplois de contractuel·les hors procédure de recrutement – et
le refus du gouvernement de créer les postes d’enseignants nécessaires (le SNESUP FSU considère qu’il manque 60 000 personnels titulaires toutes catégories confondues) accentuent les difficultés de fonctionnement de l’université et ont un impact important sur l’accueil des étudiants.
Ces derniers subissent la politique de gestion des flux et de la pénurie des places, notamment pour les titulaires d’une licence qui n’arrivent pas toujours à accéder à un MASTER.
Le SNESUP-FSU dénoncer et refuse ce contexte de rentrée particulièrement dégradé.
Prenez connaissance de son appel :