Depuis 2003, l’Organisation internationale du travail fait du 28 avril la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.
Quel est l’état de la France sur ces questions? Les effets du néomanagement dans tous les secteurs de la Fonction Publique, la dégradation des conditions de travail en raison de restriction budgétaires, les conséquences de la loi de transformation de la Fonction publique pèsent lourdement sur la santé des agent.es de la Fonction Publique.
Les réformes, la restriction des moyens humains et matériels, le management, la logique marchande, maltraitent l’ensemble des agent-es tout en dégradant les services publics, ce qui accroît la perte de sens et le mal-être au travail. L’impact sur la santé physique et mentale des agent-es est fort.
La loi de transformation de la Fonction publique a entrainé la disparition des CHSCT et leur remplacement par une formation spécialisée du nouveau Comité Social, ce qui risque d’entrainer une marginalisation des questions de santé au travail comme c’est le cas dans le privé.
La FSU exige des moyens pour la médecine de prévention, pour les inspecteur-trices en santé au travail, et pour les représentant-es des personnels. Cela est nécessaire pour améliorer la santé des agent-es de la Fonction publique. Mais il faut aussi et c’est essentiel, une tout autre politique publique et budgétaire valorisant les services publics et leurs agent-es.
Lire le communiqué de presse de la FSU en cette journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail :