Les AESH, en majorité des femmes, sont sous le coup d’une triple peine avec le projet de réforme des retraites :
- l’allongement de la durée de cotisation leur est particulièrement préjudiciable du fait de carrières davantage hachées et souvent incomplètes. Il leur faudra travailler jusqu’à 67 ans pour bénéficier d’une retraite sans décote.
- les temps incomplets imposés par le ministère donnent lieu à des salaires, puis à des pensions de retraite, très faibles.
- les AESH sont soumis·es au régime général et non au code des pensions.
L’intersyndicale AESH est unie et déterminer à faire retirer ce projet de réforme des retraites. C’est pourquoi appelle toutes et tous les AESH à participer à la mise à l’arrêt des écoles, collèges, lycées et services dès le 7 mars aux côtés de tous les personnels de l’éducation nationale, à poursuivre le mouvement le 8 mars à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et en continuant la mobilisation jusqu’à la victoire.