Les femmes seront les grandes perdantes de cette réforme des retraites. L’allongement de la durée de cotisation et le décalage de l’âge de départ sont encore plus injustes pour les femmes qui ont des carrières courtes, hachées (chômage, temps de travail incomplet).

En intersyndicale avec la CGT et Solidaires, la FSU exige : 

DES MOYENS POUR METTRE FIN AUX INÉGALITÉS SALARIALES ET À LA PRÉCARITÉ

Les inégalités professionnelles et les discriminations subies par les femmes durant leur carrière sont renforcées au moment de la retraite. Le taux de pauvreté des femmes retraitées est supérieur
à celui des hommes : 10,4 % contre 8,5 %. Cet écart a tendance à continuer de se creuser. 20% de femmes sont contraintes d’attendre l’âge d’annulation de la décote (67 ans) pour toucher leur
pension à taux plein. 52% des femmes perçoivent une pension mensuelle inférieure à 1000 euros contre 20% des hommes.

Les femmes représentent 73% des personnels dans l’Éducation nationale mais leur salaire net moyen demeure aussi inférieur à celui des hommes de 15%. Le Pacte qui s’inscrit dans le processus de prétendues revalorisations des personnels enseignants est, là encore, particulièrement préjudiciable aux femmes.

 

DES MOYENS POUR METTRE FIN AUX VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES

Alors qu’une femme sur trois est victime de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail au cours de sa vie, les procédures prévues par la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les
violences sexuelles et sexistes dans la Fonction publique ne sont pas ou peu appliquées dans l’Éducation nationale.

 

En intersyndicale avec la CGT et Solidaire, la FSU appellent les personnels, dans la foulée de la grève du 7 mars, à se mettre massivement en grève le 8 mars et à manifester

MERCREDI 8 MARS, 14h00, Place Kléber

 

Prenez connaissance du tract de l’intersyndicale ici :