Alors que l’ensemble des personnels, toutes catégories confondues, voit, mois après mois leur pouvoir d’achat s’éroder sous la hausse continue des prix, le gouvernement continue d’ éluder, esquiver, remettre à plus tard la
question salariale ! C’est aussi indigne qu’inadmissible.

Le gouvernement a donc choisi une nouvelle fois de ne pas revaloriser la valeur du point d’indice et de relever le minimum fonction publique au niveau du SMIC en le portant à l’indice 361 (1 750,86 euros bruts). Une telle politique aboutit à un tassement généralisé des rémunérations.

De fait, désormais, 14 échelons de la catégorie C et 3 échelons de la catégorie B sont rémunérés à l’indice minimum Fonction publique.
Aujourd’hui, des jeunes entrant dans leur carrière en 2023 pourraient passer 12 ans dans le premier grade de la catégorie C et 5 ans dans le second grade sans jamais changer d’indice et donc sans que leur rémunération évolue.
En catégorie B, un·e lauréat·e de concours externe 2023 resterait payé·e au SMIC durant les deux premiers échelons.

En catégorie A, les collègues entrant dans la carrière dans certains corps et cadres d’emplois débutent même à peine plus de 30 euros bruts du SMIC. Et la majorité d’entre eux débutent désormais avec une rémunération correspondant à 1,08 fois sa valeur.

Ça suffit ! Il faut changer de braquet de toute urgence ! Non seulement, il faut revaloriser l’ensemble des grilles indiciaires par l’augmentation substantielle du nombre de points pour chaque échelon. Mais il convient aussi d’indexer la valeur du point d’indice sur l’inflation pour que l’ensemble des salaires des agent·es publics ne décrochent plus face à l’augmentation du coût de la vie.

Prenez connaissance du communiqué de la FSU