Par ses propos et ses actes, Jean Michel Blanquer a perdu toute légitimité comme ministre de l’Education nationale.

La FSU appelle les personnels à participer massivement à la grève du 13 janvier prochain pour faire cesser le mépris et les mensonges et porter les conditions d’une école secure sous Omicron. Il propose à toutes les organisations syndicales de l’éducation de se joindre à cette journée pour la sécurité sanitaire de nos écoles et le nécessaire recrutement de personnels.

RDV 10h : Devant l’IEN de Sélestat (rue du Stade) !

RDV 10h : Devant l’IEN de Haguenau (rue du Marché-aux-Poissons) !

RDV 14h : Devant la DSDEN de Strasbourg (65 avenue de la Forêt Noire) !

Grève nationale jeudi 13 janvier pour une école sécure sous Omicron

La situation depuis la rentrée de janvier engendre une pagaille indescriptible et un sentiment fort d’abandon et de colère parmi les personnels des écoles. Pourtant, lors de la réunion sanitaire d’hier, le ministre est resté sourd une nouvelle fois aux exigences portées par les organisations syndicales pour sécuriser l’école.

Le ministre clame maintenir les écoles ouvertes mais le choix politique du gouvernement est bien d’assurer l’accueil des élèves, pour permettre aux parents d’aller travailler, au dépens de la santé des personnels, de celle des enfants, de leurs familles. Sur le terrain la réalité est bien toute autre, les directeurs, directrices et enseignant·es ne peuvent plus exercer correctement leurs missions d’enseignement.

Face au chaos mais également au mépris et aux mensonges, la FSU appelle donc les personnels des écoles à se mettre en grève le jeudi 13 janvier pour obtenir les conditions d’une école sécurisée sous Omicron. Il s’agit de revoir le protocole avec notamment :
- le retour à la règle protectrice “1 cas positif = fermeture de la classe”,
- l’isolement des cas contacts intra-familiaux
- et une politique de tests préventifs hebdomadaires salivaires systématiques.

Les personnels doivent :
- être équipé·es dès maintenant de masques chirurgicaux, et FFP2 pour ceux qui le souhaitent,
- des auto-tests doivent leur être fournis
- et les salles de classe et de restauration équipées en capteur de CO2.

Le ministère doit enfin élargir le vivier de remplaçant·es pour pallier les absences en abondant et recrutant les listes complémentaires ainsi qu’en recrutant des titulaires via un collectif budgétaire.

Plusieurs organisations syndicales ne relevant pas du ministère de l’Education nationale ont pris une position de soutien à ce large mouvement de contestation.

  • Le communiqué du SNESUP-FSU :
  • L’appel de l’intersyndicale :

 

  • Le préavis de grève du SNUTER-FSU :

 

  • Enquête à compléter pour les écoles du 1er degré en cliquant sur l’image :