Il y aura bientôt deux ans que les ESAS (enseignant.es du secondaire affecté.es dans le supérieur) et les contractuels d’enseignement de l’Université de Strasbourg se battent pour l’amélioration de leur rémunération, de leur condition de travail et de leur statut. Le SNESUP-FSU se tient à leur côté et accompagne activement le collectif local qui a été reçu par la présidence et qui participe également à la mobilisation nationale en cours. Cette mobilisation ne cesse de prendre de l’ampleur, en particulier dans les IUT et les STAPS. 

 En cette rentrée le ministère de l’ESR tente de désamorcer la vague de démissions des responsabilités pédagogiques et administratives par quelques miettes et une entreprise d’enfumage. Le 7 septembre le groupe de travail du ministère annonçait aux partenaires sociaux une augmentation de la PES à hauteur de 4200 euros d’ici 2027 alors que la revendication du collectif 384 comme celle du SNESUP-FSU et d’autres organisations syndicales est l’égalité des primes entre ESAS et EC, à savoir 6200 euros. L’engagement des ESAS dans les universités vaut-il un tiers de moins que celui des EC ? Cette proposition validée par la ministre est tout simplement humiliante et inadmissible !

 Par ailleurs, la situation des contractuels et des vacataires est totalement ignorée par nos tutelles. Le SNESUP-FSU de l’Université de Strasbourg revendique la revalorisation du taux de l’heure complémentaire et le doublement de l’heure de vacation ainsi que le versement de la PES aux contractuels d’enseignement. 

 Ce 11 septembre est une journée nationale de mobilisation des ESAS et des contractuels à l’initiative du Collectif 384. Le SNESUP-FSU soutient cette initiative et a déposé un préavis de grève qui court du 11 au 30 septembre. Il invite les collègues à se mobiliser de manière unitaire et solidaire – EC, ESAS contractuels et vacataires tous ensemble –, à initier des débats et des réunions dans toutes les composantes et à définir collectivement leurs moyens d’action.