La FSU-SNUipp et le SNES-FSU ont été reçus en audience par la DGRH du ministère.

Cela a été l’occasion d’aborder plusieurs points concernant le corps des PsyEN : conditions de travail, recrutement, frais de déplacement, carrière, questions spécifiques aux stagiaires PsyEN.

Les conditions matérielles impactent considérablement le travail des DCIO qui s’évertuent à chercher des solutions pour que le service puisse fonctionner et gèrent des équipes de plus en plus importantes du fait des fusions et des fermetures de CIO. Certains rectorats interprètent les textes, font pression sur les DCIO pour compenser les postes vacants. De ce fait les conditions de travail sont dégradées.

Les budgets ne cessent de se réduire et ne permettent pas d’offrir aux usagers un service moderne et bien équipé tant en documentation papier, qu’en accès numériques, et qu’en espace pour accueillir des petits groupes. Ils ne permettent pas non plus de s’équiper en tests et outils nécessaires au travail avec les élèves. L’obsession de la gestion des bouts de chandelle met à mal le service public pour des gains dérisoires.

Les missions dévolues aux DCIO se multiplient et se complexifient dans un contexte de ressources humaines toujours plus contraint, car les CIO manquent de personnels administratifs (de nombreux postes ont été supprimés) et un nombre croissant de postes de psychologues sont encore vacants.

A cela s’ajoute une gestion de carrière calamiteuse. Les DCIO sont particulièrement maltraités, privés de toute amélioration salariale, contraints souvent d’assurer leurs fonctions sur deux CIO du fait des postes vacants ou gelés.

 

La mobilité des DCIO relève d’un mouvement spécifique, non barémé qui oblige les collègues à faire acte de candidature selon les mêmes modalités qu’un·e collègue souhaitant accéder aux fonctions de DCIO pour la première fois. Ce mouvement a entraîné une opacité dans la gestion des carrières. Des postes sont bloqués et certaines académies ne recrutent qu’à l’interne. De plus, les demandes de recours restent sans suite, ce qui engendre beaucoup d’incompréhension et de mécontentement.

La fonction de DCIO est devenue peu attractive et manque de reconnaissance.

De ce fait, de nombreux postes restent vacants après le mouvement, aucune communication n’est publiée sur ces postes et aucun appel d’offre n’est fait au niveau national. La situation est dégradée sur l’ensemble du territoire et devient intenable dans certaines académies comme dans les académies d’Orléans-Tours, de Créteil, Versailles…

Nous demandons un retour à un mouvement national barème et transparent, et l’établissement de liste d’aptitude dans les académies afin de pourvoir les postes laissés vacants après le mouvement.

 

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