Le projet de loi Blanquer : école de la défiance a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le 15 février. Il est, actuellement, en cours d’examen au Sénat.
Création des établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF), expérimentations tous azimut, pilotage des pratiques pédagogiques et mise en concurrence des établissements et des enseignants, possibilité de création de « jardin d’enfants » au prétexte de l’instruction obligatoire à 3 ans, formation des enseignants, contrôle de l’expression des enseignants constituent une attaque sans précédent contre l’organisation de l’école, et une nouvelle attaque contre le statut des enseignants.
En résumé :
Le projet de loi Blanquer dite « école de la confiance » s’inscrit dans la politique générale du gouvernement de destruction de la Fonction Publique, notamment en organisant la suppression de milliers de postes d’enseignants, en ouvrant la voie à la liquidation de l’école maternelle, en développant la contractualisation des enseignants.
Il vise à contrôler la liberté d’expression des enseignants.
Il constitue une attaque contre le caractère national de l’école et le statut des enseignants en permettant des expérimentations locales qui s’imposeront à tous les personnels.
Le projet d’EPSF va dégrader les conditions d’apprentissages des élèves et de travail des enseignants. Il ouvre une brèche permettant la création du corps unique d’enseignants.
Le projet de CEF impose un pilotage des pratiques pédagogiques et met en concurrence les établissements et les enseignants.
Le projet de loi Blanquer dite « école de la confiance » est une attaque supplémentaire, et sans précédent, de l’école de la République, de ses personnels et de leur statut. La FSU et ses syndicats en ont souligné la dangerosité. Elle cherche à créer les conditions d’unité et de mobilisation des personnels pour que ce projet ne s’impose pas à l’école et ses personnels.